Le gouvernement Arizona prévoit des modifications fiscales, parmi celles-ci nous retrouvons la réduction de la déductibilité fiscale des rentes alimentaires.
Une rente alimentaire est payée par une personne au profit d’une autre, en général dans le besoin. Diverses situations existent : à titre d’exemple, lors d’une séparation ou d’un divorce, le parent qui n’a pas la garde exclusive de ses enfants doit payer une contribution alimentaire mensuelle destinée à couvrir leurs frais d’éducation et d’entretien. Cette contribution alimentaire était alors déductible fiscalement jusqu’à 80%.
D’ici 2027, le gouvernement souhaite réduire progressivement cette déductibilité fiscale à 50%. Les rentes alimentaires seront encore déductibles à 70% pour l’année 2025, à 60% pour l’année 2026 avant d’atteindre les 50% pour l’année 2027. Grâce à cela, le gouvernement espère ainsi favoriser les recettes fiscales, avec une économie estimée à 56,5 millions d’euros dès 2028.
Depuis 1976, cette déductibilité représentait un réel élan de solidarité familiale puisqu’il incitait à verser une rente alimentaire plus élevée. Par conséquent, cette modification ne risque-t-elle pas également d’entraver les processus de médiation familiale et de médiation de dettes, en réduisant les revenus disponibles des ménages concernés ? C’est ce que craint l’avocat fiscaliste Thierry Litannie (LawTax).

