QDN juin 2025: Quels changements majeurs à venir pour les chômeurs ?

QDN juin 2025: Quels changements majeurs à venir pour les chômeurs ?

Parmi les chevaux de bataille de notre nouveau gouvernement, nous retrouvons les allocations de chômage.

Le 21 mai dernier, le Conseil des ministres restreint a approuvé une partie de la réforme, en ce compris la limitation des allocations de chômage.

Contrairement à ce qui avait été annoncé, David Clarinval, le ministre de l’Emploi, diffère la limitation des allocations de chômage de deux ans maximum au 1er avril 2026.

Mais alors, que se passera-t-il le 1er janvier 2026 ?

A cette date, le volet “emploi” de loi-programme adopté, le 7 mai dernier, par la Commission des affaires sociales de la Chambre entrera graduellement en vigueur.

Elle s’appliquera de la manière suivante :

 

Durée du chômage

Fin des allocations

Plus de 20 ans

1er janvier 2026

Entre 8 ans et 20 ans

1er mars 2026

Entre 2 ans et 8 ans

1er avril 2026

 

Des exceptions au calendrier sont-elles prévues ?

Certaines catégories de personnes seraient épargnées par cette réforme.

Parmi celles-ci, nous retrouvons : les personnes qui relèvent du régime de chômage avec complément d’entreprise, les travailleurs de port et pêcheurs de mer reconnus ainsi que les personnes de plus de 55 ans (moyennant 30 ans de carrière en 2025 ou 35 ans de carrière en 2030).

Toutefois, la mise en œuvre de ce calendrier n’est pas certaine…

D’une part, l’exécution de la loi-programme dépendra de l’adoption, par le Conseil des ministres, d’un arrêté royal, condition imposée par le parti Vooruit.

D’autre part, une procédure en conflit d’intérêt a été portée contre ce volet de la loi-programme par le Collège réuni de la Commission Communautaire Commune (Cocom) composé uniquement de ministres de l’opposition. Pour autant, cette procédure n’empêche en rien la poursuite des travaux parlementaires mais suspend l’adoption de la loi-programme pendant 60 jours.

Le contenu de cette procédure vise à reporter à 6 mois l’entrée en vigueur de la réforme. En effet, cette dernière aurait pour conséquence l’arrivée d’une vague de chômeurs dans les CPAS qui ne disposent ni des garanties ni des moyens suffisants pour en supporter la charge.

En bref… Affaire à suivre !